04mars2025
Transfo philo – Philo au Mas Careiron
Le mardi 04 mars à 20h00
Salle agora du Centre hospitalier "Le Mas Careiron" Chemin du Paradis 30700 Uzès
Le Transfo vous propose des conférences-débats animées par Alain Guyard au Mas Careiron, sur le thème général : Comment bien rater sa vie ? Plusieurs conférences aborderont différents sous thèmes. Découvrez la programmation complète !
On est donc parti pour un nouveau cycle de philo au Mas Careiron. Chic ! De quoi qu’on va causer ? De cela, qui est très
actuel, à savoir que le pouvoir, surtout le pouvoir politique, n’existe que par les mots qu’il dit et qu’il ordonne. Or,
l’ennuyeux dans cette affaire, c’est que le langage du pouvoir est gangréné par le mensonge, la perte de contact avec le
réel, des mots qui sonnent creux, des éléments de langage, bref, de la langue de bois. Et nous autres, face à ça, on
découvre qu’on est toujours à blablater, à causer, à tchatcher, et que, des fois, il nous sort des mots, comme ça, comme
un pet sur une toile ciré, sans crier gare, qui tapent juste, et nous rendent plus, comment, dire, nous rendent plus nous-
mêmes. Et voilà qu’avant on n’en pouvait plus, de nous, et maintenant, qu’on peut plus. Et donc, on va se balader entre
pouvoir et puissance, domination et augmentation de soi, parole vive et langue morte, en espérant avec la grande
philosophe Dalida, que tout ça ne soit pas « paroles et paroles… »
Le déroulé :
Speach éclairé du philosophe
Débat
Pot et le temps de la curiosité
C’est parti pour « Le Grand festival des lèches-culs : langage et pouvoir »
PROGRAMMATION 2025 :
Le Grand Festival des Lèche-Culs
Langage & pouvoir
> Mardi 28 janvier : « Au parlement, ça parle ou ça ment ? »
Pour les braves : Et si le plus important, en politique, ça n’était pas de pisser des lois, mais de palabrer, et sans cesse,
sans jamais se mettre d’accord ? Et qu’elle était là, la démocratie ? Pour les binoclards : la rhétorique horizon,
indépassable du politique, entre éristique et syllogisme. D’Aristote, critique de Socrate, à Cicéron, subsumant le politique
au sémantique en achevant par Rancière.
> Mardi 4 mars : « La cause que je cause est-elle une noble cause ? »
Pour les braves : les mecs, avec leur IA et leur chatGPT, trop ils veulent nous faire croire que la transparence est dans
le langage comme la lumière dans le pipi de la sainte vierge. Mais les mots nous sortent de tous les trous et nous parlent
avant qu’on ait eu le temps de la contourner, la langue, et sept fois plutôt qu’une. Pour les binoclards : valeur d’échange
et valeur d’usage du langage, entre corrélation et association, monétarisation de la communication et dévaluation du
symbolique. Freud, von Ueküll et Montaigne comme recours
> Mardi 8 avril : « Bouffon que le roi sans foi qui bouffe le foie du fou du roi »
Pour les braves : L’art de gouverner consiste en l’enfumage de michetons qui ne peuvent pas mettre à nu l’imposture
souveraine sauf en passant par la vérité du bouffon, du cynique et de Coluche. Pour les binoclards : Parrhesia
diogénique contre pieux mensonge platonicien, et puissance du rire contre le rite, chez Démocrite et Erasme.
> Mardi 20 mai : « C’est çui qui dit qui y est »
Pour les braves : Quand je me tais, je suis infoutu d’en savoir sur moi. Plus je me cause, mieux je me connais. Mais
alors manque de pot, comme celui infoutu de faire le tour de ce qu’il est. Pour les binoclards : Mêmeté et ipséité chez
Ricoeur, et publicisation / édition du texte de soi. Pour une identité narrative, de Foucault à Péchon de Ruby.
> Mardi 17 juin : « Quelle distance entre ma langue et mon sexe ? »
Pour les braves : L’écriture inclusive, ça excite et ça énerve. Les gens croivent que ça se résume à Madame la maire
ou citoyen.nes. Mais si ça se trouve, c’est pas que du vocabulaire, c’est peut-être un vision du monde, où les dames
restent à la cuisine, motus et bouche cousues, toutes lèvres closes, et les hommes nomment le monde, grande gueule
qu’ils sont. Pour les binoclards : Luce Irigaray et Monique Wittig pour penser la désubjectivation féminine à travers la
superstructure du langage, organe de production du réel, machine à effacer le dire des non-mâles.
** Infos pratiques
Ouvert à tous
PAF (participation aux frais) : 5 €
Entrée libre pour les patients et soignants en service.
actuel, à savoir que le pouvoir, surtout le pouvoir politique, n’existe que par les mots qu’il dit et qu’il ordonne. Or,
l’ennuyeux dans cette affaire, c’est que le langage du pouvoir est gangréné par le mensonge, la perte de contact avec le
réel, des mots qui sonnent creux, des éléments de langage, bref, de la langue de bois. Et nous autres, face à ça, on
découvre qu’on est toujours à blablater, à causer, à tchatcher, et que, des fois, il nous sort des mots, comme ça, comme
un pet sur une toile ciré, sans crier gare, qui tapent juste, et nous rendent plus, comment, dire, nous rendent plus nous-
mêmes. Et voilà qu’avant on n’en pouvait plus, de nous, et maintenant, qu’on peut plus. Et donc, on va se balader entre
pouvoir et puissance, domination et augmentation de soi, parole vive et langue morte, en espérant avec la grande
philosophe Dalida, que tout ça ne soit pas « paroles et paroles… »
Le déroulé :
Speach éclairé du philosophe
Débat
Pot et le temps de la curiosité
C’est parti pour « Le Grand festival des lèches-culs : langage et pouvoir »
PROGRAMMATION 2025 :
Le Grand Festival des Lèche-Culs
Langage & pouvoir
> Mardi 28 janvier : « Au parlement, ça parle ou ça ment ? »
Pour les braves : Et si le plus important, en politique, ça n’était pas de pisser des lois, mais de palabrer, et sans cesse,
sans jamais se mettre d’accord ? Et qu’elle était là, la démocratie ? Pour les binoclards : la rhétorique horizon,
indépassable du politique, entre éristique et syllogisme. D’Aristote, critique de Socrate, à Cicéron, subsumant le politique
au sémantique en achevant par Rancière.
> Mardi 4 mars : « La cause que je cause est-elle une noble cause ? »
Pour les braves : les mecs, avec leur IA et leur chatGPT, trop ils veulent nous faire croire que la transparence est dans
le langage comme la lumière dans le pipi de la sainte vierge. Mais les mots nous sortent de tous les trous et nous parlent
avant qu’on ait eu le temps de la contourner, la langue, et sept fois plutôt qu’une. Pour les binoclards : valeur d’échange
et valeur d’usage du langage, entre corrélation et association, monétarisation de la communication et dévaluation du
symbolique. Freud, von Ueküll et Montaigne comme recours
> Mardi 8 avril : « Bouffon que le roi sans foi qui bouffe le foie du fou du roi »
Pour les braves : L’art de gouverner consiste en l’enfumage de michetons qui ne peuvent pas mettre à nu l’imposture
souveraine sauf en passant par la vérité du bouffon, du cynique et de Coluche. Pour les binoclards : Parrhesia
diogénique contre pieux mensonge platonicien, et puissance du rire contre le rite, chez Démocrite et Erasme.
> Mardi 20 mai : « C’est çui qui dit qui y est »
Pour les braves : Quand je me tais, je suis infoutu d’en savoir sur moi. Plus je me cause, mieux je me connais. Mais
alors manque de pot, comme celui infoutu de faire le tour de ce qu’il est. Pour les binoclards : Mêmeté et ipséité chez
Ricoeur, et publicisation / édition du texte de soi. Pour une identité narrative, de Foucault à Péchon de Ruby.
> Mardi 17 juin : « Quelle distance entre ma langue et mon sexe ? »
Pour les braves : L’écriture inclusive, ça excite et ça énerve. Les gens croivent que ça se résume à Madame la maire
ou citoyen.nes. Mais si ça se trouve, c’est pas que du vocabulaire, c’est peut-être un vision du monde, où les dames
restent à la cuisine, motus et bouche cousues, toutes lèvres closes, et les hommes nomment le monde, grande gueule
qu’ils sont. Pour les binoclards : Luce Irigaray et Monique Wittig pour penser la désubjectivation féminine à travers la
superstructure du langage, organe de production du réel, machine à effacer le dire des non-mâles.
** Infos pratiques
Ouvert à tous
PAF (participation aux frais) : 5 €
Entrée libre pour les patients et soignants en service.
Thèmes
- Sciences humaines et sociales
Toutes les dates et horaires
Tarifs
Tarifs | Min. | Max. |
---|---|---|
Tarif unique | 5 € | – |
Information(s) complémentaire(s) :
Rendez-vous devant la salle Agora du Mas Careiron.